Permission

La vie m’étourdit de toi
Lorsque le zéphyr efface tes traces de pas

Sur le seuil de ma porte
Quelques poussières de toi suffoquent
Foulant le sol de nos incertitudes

La nuit réunit les âmes aimantes
Leur offrant pour unique parure
La solitude d'un chemin bariolé

Les espérances m’évadent de toi
Car affranchi tu es
D'apprendre à exister sans moi

Mes attaches ne sont qu’illusion
Elles se font bagatelle
Lorsqu'au delà de toi
J’apprends à respirer
Hors de ma tour d'ivoire

La vie me remplit de toi

Quand tu es bien, quand tu renais

La vie exalte toute ma magie
Lorsque je quitte, repentie,
Mon habit de geôlier

Tu goûtes l’air
Et je respire ta plénitude

N’oublie jamais
Que nous sommes venus ici
Pour briser nos chaînes

Comments

[lagunedune]

hasard du passage qui fait pousser la porte et retrouver la voix que j'écoute en boucle en ce moment :-) heureux et bien agréable ...

[corinne]

très beiies photos en lignes croisées de mots et portes à ouvrir...

Ta première photo est un regard d'une très belle composition...

Les autres aussi parlent aussi bien que tes mots et nous invitent à pousser avec plaisir la porte de ton blog.

[euqinorev]

Permission de vie ?

[rémy]

Bien sûr. Nous sommes venus ici pour briser nos chaînes. Et les voir, les reconnaître, les sentir, les brise, n'est-ce pas ? Ici ou ailleurs, finalement, quelle importance ? Sentir l'essence de ce que pourrait être être relié vraiment, sans attache, sans fers, sans espérance, en somme. Se poursuivre dans l'apprentissage d'une exaltation. Vivre.

[captainelili]

"tu goutes l'air et je respire ta plénitude"... redessiner l'atmosphère ?