Il était une fois un commencement
Découvrez Craig Armstrong!
Les herbes folles batifolent et s’affolent, frivoles
Dans le vent dément qui chante les airs violents
D’un monde indécent qui descend,
Au fin fond de moi, dans les cendres
De mon enfance,
Enfin... j’enfreins mes lois déloyales,
Et un air royal dévale
Sur ma figure délavée par les mille et une
Luttes dures qui ont ravinées
Mes prudes volutes aux accents divins
Pour me faire deviner un peu plus
Le sens de ma métamorphose
Celle qui peu à peu s'impose,
Métallique consonance
D'une rudesse dont je cesse aujourd'hui
D'accepter l'aisance.
J’ai jeté des bouteilles à la mer, amère,
Dans l’attente de me raccrocher aux rochers
Contre lesquels elles auraient pu se frotter
Contre des réponses que j’aurais pu (ren)contrer
Pour faire ricocher ma destinée innée d'ainée
Dénégation...
Une écorce se forge
Et corse ma propre délivrance
Aux portes du désespoir
Et de mes soirs déserts
Où la vitesse ne me recolle plus à moi
Et caracole à contre courant
De mes émois
A moins que ce ne soit l’ivresse
Des oppressions
Qu'en finesse je desserre et sermonne
L’air morne mais têtu
La tête dure et d’ambition vêtue
Pour ne pas lâcher
Ne pas m'entacher
A ma noble tâche
Me rattacher
Sans laisser mon paysage en friche,
Ni tricher.