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La Petite Cerise
La Petite Cerise
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La Petite Cerise
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13 août 2007

Parcelles

De la chaleur, le soleil qui frappe mes épaules, mes bras qui enveloppent son corps, ma joie, mon immense joie.

De le retrouver. De le toucher. De le sentir tout contre moi. Il m’a tant manqué.

Des instants qui s’étirent. Le temps nécessaire. Volontaire. Pour prendre de l'ampleur. Retrouver le fil de ce que nous sommes ensemble. Je le réapprivoise. Il m'entoure. A la façon que je lui connais. Timide.

La complicité d’hier. Toujours là. Intacte.

Du temps à savourer. Juste pour s’aimer. Dans la vastitude.

Un effleurement. Et je brûle. Si vite, si fort. Je n’oublierai jamais.

La route qui s’étend. L’impression d’aller au bout du monde. Du nôtre. Des ailleurs pour mieux nous rencontrer.

L’inconnu se déplie face à nous. L’amour palpite dans mes cellules. Mon coeur grésille. Je l’aime tant.

J’en pleure. A chaque fois que j'y pense.

Nous sommes là, nous sommes vivants, de terribles plaies en fond, l'espérance en bandoulière.

Mes caresses ouvrent son monde, il ouvrira le monde.

A chaque geste, il me consacre.

De ma tendresse, j’émousse ses impénétrables blessures. 

Du calme à profusion, la sérénité de s'accompagner, dans la tranquillité. Bonheur.

Un sourire de lui et je fonds. Je lis son âme. Même lorsqu’il ne le veut pas.

Son corps. Son énigme, ma passion.

Ses rires, rares et précieux. Ils me touchent. En plein. Ils sont ce qui le retient ici.

Sa délicatesse, sa subtilité, l'essence de ce qu'il est. Je m'en parfume. Partout. C'est ainsi que je suis belle.

Des heures d’intensité. Où nous tutoyons l’éternité.

Sous ses doigts, je me sens Oeuvre d’Art.

Dans son souffle, je renais comme la brise invisible d’une flamme d’amour bien réelle.

Je perce son regard nébuleux et secret. J’y rencontre une ultime profondeur.

Je me laisse envahir par ses larmes silencieuses. Trop silencieuses. Moi j’y perçois un titanesque fracas...

L’au-revoir. Toujours ce foutu au revoir. A un moment donné. Le moment.

Le rêve de nous prolonger. La pudeur de ne pas montrer à quel point le coeur se serre. Comme pour adoucir le chaos intérieur. Et pourtant, le lien se rallonge. Encore et encore. Salvatrice fortune.

Je le lâche. Mais j’emporte avec moi l’empreinte qu’il laisse en moi.

Elle me grandit.

A chaque regard que je lève, que je pose ou que j'abaisse, ses traces sont présentes.

C'est comme cela que le monde s'embellit.

Je redonnerai tout cela. Car la Loi est ainsi.

Transmettre ce qui s’accumule en soi.

Je l’aime, son amour m’élève.

Il m’a offert sa voix craintive et hésitante.

Je l’écouterai à l’infini...

[Don’t you worry about the distance
I’m right there if you get lonely
Give this song another listen
Close your eyes
Listen to my voice it’s my disguise
I’m by your side...]
 

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Commentaires
L
c'est pour cette vastitude d'amour de femme que j'ai choisi de te déposer chez moi à cet endroit précis, parce que tes mots traduisent si bien le coeur rouge comme une cerise :-)
T
Par celle qui a écris ces mots<br /> Par l’amour qui s’écoule et qui circule<br /> L’eau revoir par delà le chaos<br /> Ecoute infinie de nos rêves<br /> <br /> Merci
M
Je suis heureuse de ton retour ;-). Il y avait comme un vide.<br /> Merci pour la musique que j'adore.<br /> Merci pour la note.<br /> Je t'embrasse
C
ça lui va si bien... ça vous va si bien... <br /> Bonjour Petite cerise de mon coeur ! (et à très vite ;-) )
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