Contrer l’essence... Contre-sens ?
A l’heure où le sacré
Communie avec toi
Pour te donner ce rôle
D’offrir au monde
Un peu plus de vie
Encore
Tu portes la vie
A l’heure où ton corps
Oeuvre sans relâche
Et sans encombre
Pour lui trouver une place
A lui, à elle
Une autre scène
De nouvelles réalités
A vivre
A immortaliser
Tu portes la vie
A l’heure où ses frémissements
Légers et presque sans cillement
Se font écume de douceur
Invincible protection
Pour attiser le souffle
De la création
En forme de tout petit flocon
Et émouvoir en rêve
La folie humaine
La féminité l’enrobe
Démente et présomptueuse
De ses lunatiques passions
De sa fanatique déraison
De ses innombrables questions
Tu portes la vie
Petit être
Grande âme
Dieu sait déjà
Que tu portes aussi en toi
Et que tu lui lègues
Enchevêtré à son haleine
La sensation et le goût singulier
Du paradoxe